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Presentation SNER
APERCU SUR LA SOCIETE NOUVELLE D’ETUDES ET DES REALISATIONS (SNER) INTRODUCTION Dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel dans le Secteur des Transports (PASSET) de la Banque Mondiale du au, il a été demandé le désengagement de l’Etat Tchadien de certaines entreprises publiques au profit du secteur privé dont la Société Nationale d’Entretien Routier, Société d’économie mixte créée par la Loi N°006/PR/93 du 27 décembre 1993. Après appels d’offre, l’Etat Tchadien s’est désengagé de la Société Nationale d’Entretien Routier par la cession des 57 000 actions à la société ARCORY INTERNATIONAL LTD, déclarée adjudicataire. Le 10 janvier 2002 une convention de cession d’action a été signée entre les deux parties consacrant ainsi la privatisation effective de la Société Nationale d’Entretien Routier, qui prendra désormais l’appellation « Société Nouvelle d’Etudes et des Réalisations (SNER) SA ». Depuis sa privatisation, la SNER a connu des mutations importantes en structure de capital, en investissements matériels, humains et financiers, passant d’une entreprise d’entretien routier à la plus importante entreprise des travaux publics au niveau national et l’unique dans les travaux de bitumage. FORME ET CAPITAL La Société Nouvelle d’Etudes et des Réalisations « SNER » est une société anonyme avec Conseil d’Administration. Par suite d’augmentations successives, son capital actuel est de 756 210 000 FCFA représenté par 75 621 actions de valeur nominale 10 000 FCFA réparties entre 7 actionnaires dont la société ARCORY INTERNATIONAL LTD qui est l’acquéreur de référence lors de la privatisation. OBJET DE LA SNER La SNER a pour objet tous les travaux de construction, d’amélioration, d’entretien, de gestion et des études relatifs aux travaux publics, aux ouvrages, à l’exploitation des carrières, aux transports…etc. INVESTISSEMENTS Depuis dix ans, la courbe d’investissements de la SNER en équipements lourds, en matériels, en installations et bâtiments et en formation du personnel ne cesse de croitre. Sur les cinq dernières années, elle a investi en moyenne 5 milliards par an. Ce qui lui a permis de se hisser au niveau de ses concurrents qui sont exclusivement des sociétés filiales des grandes sociétés étrangères opérant au Tchad et qui ont la quasi exclusivité du marché des travaux publics. APPORTS A L’ECONOMIE NATIONALE La SNER est non seulement la plus grande entreprise Tchadienne du secteur des travaux publics mais aussi la plus grande au niveau national en termes d’investissements durables, de création des richesses, des emplois, des distributions des revenus salariaux, de réinvestissement des bénéfices et des paiements des impôts et taxes. Contrairement aux entreprises étrangères qui louent les bâtiments qui abritent leurs bureaux et importent du matériel en admission temporaire juste pour les besoins des travaux ou le temps de leur présence dans le pays, font venir des expatriés pour créer des emplois dans les pays d’origine et/ou créent des emplois non qualifiés des mains d’œuvres précaires et temporaires, rapatrient les revenus salariaux et les bénéfices, la SNER qui est une entreprise citoyenne procède à des investissements durables, crée des emplois permanents de toutes les catégories de qualification et réinvestit ses bénéfices dans le pays. La SNER est une force et un poids considérable pour l’Economie nationale grâce à laquelle vivent des milliers des personnes. De ce fait, elle appartient d’abord et en premier lieu à l’économie tchadienne, aux employés, aux fournisseurs, aux sous traitants, aux clients et à l’Etat qui réalise des recettes fiscales conséquentes. Les actionnaires de la SNER qui n’ont droits qu’aux versements d’hypothétiques dividendes en cas des bénéfices et de partage, ne sont que des investisseurs dont le souci majeur est le développement de l’entreprise et non le revenu immédiat. Pour rappel depuis 2007, la SNER n’a pratiquement pas partagé des dividendes. Tous les bénéfices sont réinvestis. LES CAPITAUX INVESTIS Sur les trois dernières années, la SNER a investi en moyenne plus 6,5 milliards par an. Un nouveau siège d’une valeur de plus de 5 milliards a été construit. Elle s’est dotée des matériels de travaux modernes en quantité et en qualité, des usines de préfabrication et arracher son autonomie dans la production des granulats de divers calibres. LES EMPLOIS La SNER emploie directement en période de pointe plus de 3 500 personnes dont plus de 150 cadres, plus de 700 agents de maitrise et nombreux emplois indirects. Elle distribue une masse salariale annuelle de près de 4 milliards autour de laquelle vivent directement ou indirectement des milliers des tchadiens. CONTRIBUTION AUX RECETTES FISCALES Les recettes fiscales comme l’emploi dépendent du volume d’activité de l’entreprise. La SNER souffre d’une sous activité permanente du fait des difficultés qu’elle rencontre pour l’obtention des marchés auprès de l’administration tchadienne en charge des marchés publics. Malgré cette contrainte, la SNER a payé plus de 3,5 milliards en 2010 et 3,7 milliards en 2011 au Trésor public au titre des impôts, taxes et droits divers. CIRCULATION DES CAPITAUX Les entreprises étrangères transfèrent hors du Tchad les salaires de leur personnel qui est exclusivement expatriés au niveau de l’encadrement mais aussi des montants conséquents en frais de siège et tous les bénéfices réalisés au Tchad. Par ce biais, des capitaux importants pour l’Economie nationale fuient le Tchad au bénéfice d’économies d’autres pays. Par contre, la SNER réinvestit son bénéfice et injecte des fonds colossaux dans l’économie tchadienne qui ont des effets induits dans tous les secteurs. L’ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL La SNER est la plus grande entreprise de son secteur dans la sous région CEMAC. Malgré sa taille, elle n’opère pour le moment que sur le marché tchadien où elle est soumise à des fortes turbulences dues à une concurrence déloyale et également au Cameroun voisin. Le Code des Marchés publics est bafoué, la clause de préférence nationale est mise en sourdine, l’intérêt national est ignoré et la SNER souvent déclassée au profit des sociétés étrangères pour des motifs farfelus cachant mal des objectifs inavoués visant des intérêts égoïstes. Il est plus qu’important de préciser que la SNER n’appartient ni à une personne physique ni à un groupe de personnes mais à l’Economie nationale, aux travailleurs et à tous les secteurs économiquement liés. Il est urgent de faire prendre conscience de cet aspect à ceux qui, à certains niveaux de l’administration Tchadienne assimilent avec légèreté calculée ou d’incompétence doublée d’un manque de vision pour l’intérêt national en voulant assimiler la SNER à une personne physique, masquer son envergure nationale et justifier leurs basses manœuvres. D’une manière générale, cela est d’autant plus important que le développement de tout pays passe par le développement des entreprises nationales que l’Etat a l’obligation de les aider, les accompagner, les encourager et de les protéger contre les divers risques dont la concurrence déloyale venant de l’extérieur.